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7 février 2012

Jeunesse

Ma grande alliée, ma vieille ennemie,
En toi, là où sommeillent mes peurs, mes cris,
Vivant encore dans mon passé, et pourtant,
Si présente, dans ces jours-ci, actuellement,

Créatrice de tout ce qui à court, sans exception,
Sans toi nos vies seraient ce qu'elles sont, des illusions,
Certes, mais grace à toi ces mirages deviennent
Des bouffées d'air face au temps créant nos peines,

Refuge des bons moments, des pleurs, des regrets,
Des rires aussi, des premiers flirts et baisers,
Des voyages du coeur, naifs et immaginaires
Transportant nos petits rien, nos petites misères,

Inlassablement je me refugie dans tes bras,
Revivant indéfiniment, mes premières fois,
Ô toi, vilaine coquine, qui m'abandonne,
Fais que vieillesse, avec moi soit aussi bonne.

H.

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7 février 2012

Vous deux

A vous, qui auriez normalement du,
Arriver l'été dernier, déchevelus,
Rampant, vous hissant hors de cette caverne
Jaillissant, hurlant, tête la première

Après de long mois passer à hiberner,
A manger ce qu'on a bien voulu vous donner,
A patienter sagement, remuant parfois,
Vous qui ne connaitrez pas les peines, les joies,

La faute à Jeunesse, la faute au temps,
A l'ignorance qui diminue en grandissant,
La sienne fusse-t-elle d'une taille démesurée,
Madame, souffrante, n'est pas à accabler,

Perdus, comme deux bibelots qu'on égare,
Sombrant au fond de cette flaque hilare,
Avec, comme adieu, en dépit des promesses,
Une soudaine chute inattendue, rocambolesque,

Sans faire état de faux sentiments dérisoires,
Mon coeur ce soir s'adresse à vos mémoires,
Si infimes, si petites sont-elles, je ne mens,
En vous disant, à un de ces jours peut-être, mes enfants.

H.

7 février 2012

Voyage en Grèce

Après avoir violé ton ésprit,
M'en voilà malgré moi, épris,
Sous le charme de ce regard
Envouté faut le dire, par ton pétard,

Debattre, discuter, echanger,
Points de vues, analyses, idées,
A présent pris de lassitude,
Tournons la page des béatitudes,

Pour cloturer le temps de la pensée,
Je me dois, amicalement de rectifier,
Certaines notions qui semblaient t'échapper,
N'y vois rien de pretentieux ni de suspect,

Bref, je n'étalerais pas ici telle de la confiture,
Ce que j'ai observé qui fait ma culture,
Je prends à temoin les livres et l'histoire,
Pour aimablement t'envoyer te faire voir,

H.

7 février 2012

Antiboréalité

Se lever aux aurores,
Savourer la fin de la mort,
Voir Monsieur, paisiblement,
Penetrer Madame se soumettant,

Apprécier le jour débutant,
Remplaçant la nuit partante,
Revivre en même temps,
Que le dieu Ra fier et puissant,

La pluie coulante sur la peau,
Arrosant mon tronc et ses broussailles  
Rechauffant mon corps si chaud,
Je gagne encore une belle bataille,

Ce reveil est encore plus beau,
Lorsque le matin, je fais la visite,
Du bout de mes extremités si chaudes,
De ton orifice pleurant, mon paradis.

H.

7 février 2012

La double visite

De part la convivialité forcée qu’il propose, le toilette sur le palier, créé à des fins économique et pratique, s’avère être malgré tous les avantages qu'on lui connait, peu intimiste et parfois même un piège pour soi même. Je m’explique. Cela se produit lorsque le papier vint à manquer et que la cause de la visite n’était au départ qu’un simple passage et qu’elle évolue au moment d’en sortir, pour s’en devenir une visite plus longue et plus assise qu’elle n’était prévue. Je parle d’un point de vue masculin ici. La femme n’ayant pas cette question à se poser, puisqu’il lui faut s’assoir dans tous les cas, qu’elle soit tantôt de passage éphémère, tantôt de visite plus aboutie. J’en viens au fait. Par manque de vigilance, l’autre jour, je m’étais rendu donc, dans ce dit lieu, afin d’y pisser, et me voilà en train de viser autour du trou, à éclabousser la lunette, que je n’avais pas relevée par flemme et par mépris à la fois amoureux de la femme qui viendrait après moi, mais aussi par pure négligence, en effet, mon inconscient me chuchottait que celui qui viendrait après moi, nettoiera pour son propre confort. D'où le problème clairement posé par le toilette sur le palier. Poursuivons. Me trouvant donc arrivé au terme du but de ma venue, j'allais me retirer noblement et paisiblement, lorsque tout à coup, une partie de moi, viscérale, m’annonce que c’est maintenant à son tour de rendre à la terre ce qui lui revient, si vous me permettez cette métaphore. Désarmé de papier qu’il convient d’apporter lorsque vous prévoyez de vous attelez à ce genre d’exercice, je fais rapidement un aller retour dans ma petite chambre de bonne, équipée tout de même d’une douche et d’un frigidaire, afin de m’armer en conséquence. De retour aux chiottes, je me retrouve face à la conséquence de mon égarement précédent, constatant avec douleur que c’est à moi de nettoyer le rebord de cette cuvette que j’ai, il y a peu, souillé de ma chaude pisse, si je ne veux pas m’assoir dedans et en faire profiter le revers de ma personne. Alliant le ridicule à l’obligation, je commence donc à remédier au problème en débarrassant les contours de ce trône de ma sécrétion vésicale, ce qui est, veuillez noter, tout de même moins désagréable que lorsque vous avez à retirer celle qui n’a pas été déposée là par vous. Une fois ma besogne accomplie, le trône prêt à recevoir mon auguste fion, c’est un sourire niais qui anime mon visage, car enfin, après son lot de surprises et de péripéties, je peux m’oublier quelques instants et ainsi, je commence à chier.

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6 février 2012

Petite putain

Marchant nonchalamment jusqu’au point d’enclenchement,
En mémoire, les retards hasardeux de mon trépas,
Jouissant, inconsciemment d’une franche souffrance innocente,
Je m’apprête en non traitre, sale espèce, à franchir le silence,

Ruminant parfois en le voulant, dans les méandres de l’indulgence,
Je m’excite à voir en moi, le futur que je conçois, à toi et à moi,
Partageant nos sentiments autant que nous partagerons nos enveloppes,
Celles de l’âme bien sur, et non celles qu’on confie au service d’acheminement,

Te voyant surgir derrière cette épaisse colonne fumante,
Loin de mes rêves, à ton contact, tu sembles étanche à l’échange,
Inhérente à ton postulat, ton cheval de bataille, ton code, ta loi,
Je me ferais un plaisir de détourner un instant ce qui retient ton émoi

Je soumets ta vertu, fais l’éloge de ta noirceur,
Erige ton vice en reine de ce quart d’heure,

Harcelant tes démons, je leur fais, courtoisement et amicalement un pont d’or,
Destination pervertissement rêvée, je le sais, que tu n’osas jamais te confesser,
Noyant les mots aux actes, illustrant mes intentions de vifs mouvements malsains,
Elle ne se reconnaît plus, s’ignorait en chienne, et à mon grand bonheur, je la baise cette putain.

H.

6 février 2012

Mon Coeur

Vieille chaussette aigrie désabusée,
Ces derniers temps, je dois l'avouer,
J'ai bien envie de te désamianter,
Te remettre à neuf à coup de balais,

A force de baiser
Chacun de son coté,
On a perdu ce qui faisait,
Les vrais amis qu'on était,

Pauvreté dans la rime,
Qui miroite celle de ta tapisserie,
Poussé si loin le vice,
A n'aimer que ce qui se rapporte au crime,

A quoi bon te refaire a neuf,
Tu repourrirais aussi vite qu'un oeuf,
Qui n'essaye pas n'arrivera pas,
Qui essaye trop, en vomira.

H.

21 décembre 2011

Amour en fusion, sexuelles prétentions

Me l’avouant à moitié,
Plaisir à peine caché,
Retenant mon désir,
J’use d’une soudaine maitrise,

Par manque de toi ce soir, je revis les scènes,
Repense à ta cambrure bandante, obscène,
A ta croupe relevée offerte comme en sacrifice,
A mon membre tendu, ta chatte mon paradis,

Deux jours à peine et pourtant,
Le souvenir me brule encore le sang,
Si malléable je te découvre sous mes caresses, te cabrant,
Pour t’insérer lentement ma plume d’argent,

Qu’il est difficile d’avoir aimé,
D’avoir respiré ton âme, tes baisers,
Gouté ton corps, ta peau, tes lèvres sucrées,
D’avoir senti tes seins, bandé entre tes fesses serrées,

Mais te voilà sur le pas de ma porte,
Prête à m’offrir une nouvelle fois ton corps,
J’en joui d’avance, je le confesse,
T’avoir entre les mains est un plaisir complexe,

Ton âme chambre noire, réveillée par l’image qu’elle embrasse,
Meurt d’envie de dire merci pour ce réveil qui l’embrase,

Me saisissant de tes cheveux, que j’aime voir détachés
Bien sur, plus sauvage et plus sexy tu es,
La main droite aggripant ta crinière,
Complice de l’autre chatouillant ta langue du bout des deux index,

Qu’il est bon d’être aimé,
De sentir ton attente de moi, prolongée,
Ton impatience, ton envie, ta sueur,
Ta mouille trempant mes doigts, toutes tes odeurs,

La tête enivrée d’une moitié,
L’autre s’agitant entre tes cuisses, plongée,
Explorant ton sexe du bout de ma langue,
L’embrassant par moment, vigoureusement,
J’ai de l’appétit, c’est tout juste si je ne le mange,

Quel délice de t’avoir baisé, sodomisé, aimé,
D’avoir giclé mon sperme entre tes lèvres sucrées,
Tapé tes fesses de claques d’un mouvement lourd,
D’avoir rempli tes trous, de mon amour,

Ton âme, chambre noire, rassasiée par l’image qui la dompta
Tel un public comblé, debout, rappelle d’envie l’homme qui s’en va.

H.

19 novembre 2011

Amours athés

Ô sueur, ô douleur, âpres puanteurs,
Qui trop souvent emplissent mes heures,
Provenant de toutes ces années,
Accrochées comme des wagonnets,

Avec pour seule peinture une couche de souffre immaculée,
Etablies en marge des souffrances et sourires affamés,

Quand l'amertume se joint au cortège enflammé,
Faisant vibrer les cordes sensibles de mon passé,
Faisant respirer les trous noirs de mon passé,
Criant leur amour que personne n'aime écouter,

Soupirant, pestant, comprenant, désenchanté,
Par toutes les erreurs jonchant le sol de mon passé,
Des années noires, sans raisons, mon ombre et moi,
A baiser la solitude, cette pute qui pour un rien s'émoit,

L'âme asséchée, pétrifiée, assoiffée,
Depuis quelques mois, semblant des ans, la gourde trouée,
Trouée par la rancune, trouée par l'amour dissolu,
Les souvenirs heureux, ces moments perdus,

L'eau évaporée, la survie s'avérant trop compromise,
Le cœur perdu dans un corps trop petit, trop soumis,
Epris de ces êtres charmants gracieux et dansant,
Manipulateurs, calculateurs aussi mais tellement,

Belles, charmantes, attirantes, envoutantes, sexy aussi,
L'amour retranché, derrière les murs de l'âme apeurée,
Rêvant d'un monde, ailleurs, perdu, loin d'ici,
Un monde qui n'existe pas.

Balayer tous ses amours d'un revers de la main,
A traiter les vérités, comme on botte le cul d'un enfant gâté,
Mélanger, sans compassion, les sentiments et la raison,
Pleurer de haine, des larmes d'amour,
Chanter des soupirs et pour toujours

La corde est abimée le son, n'est plus parfait,
Le bois gondolé, la position décalée,
L'archer tordu, l'épaule distendue,
Le menton pointu, le regard perdu,

Perdu dans l'horizon,
Scrutant nuages et monts,
Surplombant le vide,
Survolant les abymes,

Alors plutôt deux fois qu'une,
En effet une fois n'est pas coutume,
Ce soir j'irai baiser mes draps,
Ton corps dans mon ombre, m'enivrera,

Je dors, suffoque, inspire, et m'époumone,
Contre mon corps, je sens ta peau, tes formes,

Au creux des mains, je tiens tes seins,
Au creux des lèvres, j'embrasse tes reins
Au fond de l'âme, je me nourris de toi,
Au fond  de moi, je rêve, c'est tout, je crois.

H.

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